En cette période c’était la gestion des données personnelles de ses utilisateurs  qui était déjà pointée du doigt. Mais Doctissimo n’a rien fait évoluer depuis. Du coup, l’organisation a décidé de déposer une plainte auprès de la CNIL.

Doctissimo est accusé de plusieurs infractions «particulièrement graves et systémiques» au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).

Dans sa plainte, l’ONG indique être «très préoccupée par les pratiques de Doctissimo (…) dont les traitements de données à caractère personnel concernent au premier plan des millions de personnes en France».

La plainte vise entre autres les questionnaires qui peuvent être proposés aux internautes lorsqu’ils consultent le site. En fait, les réponses sont envoyées au prestataire à l’origine du test sans être protégées, en particulier lorsqu’il s’agit d’informations sensibles, les données médicales entre autres.

En l’occurence, si vous visitez les pages sur la dépression, les données sont envoyées à plus de 40 partenaires de Doctissimo. Le but, vous faire suivre quelques publicités sur le sujet.

D’après Privacy International, Doctissimo utilise les cookies de manière illégale.

Selon elle, le site installe ses cookies, permettant le suivi publicitaire dans le navigateur des internautes, sans leur demander leur consentement.

En janvier 2019, une plainte semblable avait été déposée contre Google auprès de la CNIL. Les associations None of Your Business et La Quadrature du Net reprochaient un manque de transparence du géant américain concernant le traitement des données personnelles des utilisateurs du système d’exploitation Android. Google a été condamné à une amende record de 50 millions d’euros.