Mercredi 9 juin est une date à marquer d’une pierre blanche pour la cryptomonnaie, en effet, le Congrès du Salvador a approuvé, une loi légalisant le Bitcoin.
Mercredi 9 juin, le Congrès du Salvador, a voté une loi convertissant le Bitcoin en monnaie légale. Une première au niveau mondiale. Le président Nayib Bukele a affirmé vouloir dynamiser la croissance du pays d’Amérique centrale, grâce à cela. “La présente loi a pour objet la régularisation du bitcoin comme monnaie à cours légal, sans restriction avec pouvoir libératoire, illimité dans toute transaction”, stipule le premier article de cette loi, qui doit être soumise pour ratification au chef de l’Etat.
L’annonce date du samedi 5 juin, où, Nayib Bukele exprimait son intention de légaliser le Bitcoin. L’objectif étant de générer des emplois et de “permettre une inclusion financière à des milliers de personnes qui sont en dehors de l’économie légale”. Il faut savoir que 70% de la population locale, n’a pas de compte bancaire.
Gouvernée par le dollar américain, l’économie du pays dépend, en partie, des envois de fonds des Salvadoriens depuis l’étranger. Cela équivaut à 22% du produit intérieur brut (PIB).
Le Bitcoin, qui n’est pas connecté avec l’économie réelle, repose sur les technologies de blockchain. Malgré la forte volatilité de cette cryptomonnaie, de grandes institutions et entreprises, considérées comme stables, expriment un très fort intérêt pour cette “monnaie”. Ce qui a pour effet de la faire entrer, progressivement, dans les mœurs.
L’objectif est de générer des emplois et de « permettre une inclusion financière à des milliers de personnes qui sont en-dehors de l’économie légale »
L’État s’apprête également à créer un trust de 150 milliards de dollars pour apporter de la liquidité aux citoyens et aux commerçants qui ne seraient pas en mesure d’échanger leurs Bitcoins. Il veut même en placer dans la réserve de la banque centrale.
C’est une première mondiale qui pourrait en inspirer d’autres
Au Salvador, il est déjà possible de payer avec du Bitcoin dans des hôtels ou des boutiques. Un distributeur pour changer ses bitcoins en dollars a même été installé, rapporte Le Courrier International.
L’initiative de Nayib Bukele, en faveur du Bitcoin a fait sensation dans d’autres pays d’Amérique Latine. Nous pensons que cela va déclencher un mouvement International en faveur des Cryptomonnaies. Trois élus, au Paraguay, en Argentine et au Panama, ainsi qu’un homme politique au Brésil, ont ouvertement exprimés leur soutien aux cryptomonnaies. Certains ont utilisé pour cela le signe rassembleur de la communauté des crypto-actifs, rapporte Les Echos, en ajoutant des « yeux lasers » rouges sur leur photo de profil. Il s’agissait à l’origine de montrer son espoir que le Bitcoin atteigne 100.000 dollars.
L’idée brûlante du Salvador pour miner des fortunes en bitcoins de façon responsable
Si on vous avait dit qu’un volcan deviendrait mineur de bitcoins, vous y auriez cru ? C’est pourtant bien la volonté du président du Salvador qui souhaite maintenant utiliser l’énergie géothermique des volcans pour faire fonctionner les ordinateurs de minage de Cryptomonnaies.
La puissance des volcans au service du Bitcoin
L’idée n’est pas si folle que cela. Car il faut prendre en considération, l’incroyable capacité électrique que peut receler le sous-sol de pays posés sur des chaînes volcaniques.
Ainsi, dans un tweet Nayib Bukele a annoncé que des ingénieurs venaient de creuser un nouveau puits géothermique. La production peut atteindre 95 MW (Mégawatt) de production électrique pour alimenter un centre de minage de Bitcoin.
C’est une rude période pour être un anti-Bitcoin
Car, non seulement la référence des cryptomonnaies est désormais officiellement reconnu comme une monnaie à part entière par un pays, mais en plus, la thèse du vilain Bitcoin “pollueur” est une fois de plus à oublier. Après l’hydroélectricité (renouvelable et sans émission de CO2), c’est désormais la géothermie qui vient prouver que le Bitcoin est totalement viable et durable d’un point du vue environnementale, en plus d’être porteur d’une révolution pour l’économie et la finance.